La racine de taïga épineuse (Eleutherococcus senticosus, également appelée racine de taïga, ginseng sibérien) est une espèce de plantes de la famille des araliacées (Araliaceae). La racine de taïga est originaire de Sibérie, de la région de l’Amour, de l’île de Sakhaline, de la Corée du Nord, du nord-est de la Chine (dans les provinces de : Hebei, Shanxi, ainsi qu’en Mandchourie, c’est-à-dire dans les provinces du Heilongjiang, du Jilin et du Liaoning), sur l’île de Hokkaido au Japon. C’est aux Lapons de Finlande et de Russie que l’on doit la découverte de la racine de taïga. Ils ont observé que les rennes qui mangeaient cette plante en automne passaient mieux l’hiver que les animaux qui ne paissaient pas dans cette région. La taïga est ce que l’on appelle un adaptogène. Ses composants, les éleutérosides A, B, B1, C et D/E, sont particulièrement précieux.
Le ginseng (chin. 人參, rénshēn – racine humaine), de son nom scientifique Panax ginseng C.A.Meyer (Panax : panacée en grec), est une espèce végétale de la famille des araliacées que l’on trouve dans les régions montagneuses et forestières de Corée et de Mandchourie, dans le nord-est de la Chine et l’est de la Sibérie.
Le ginseng rouge est très apprécié en Chine, en Corée et au Japon. Marco Polo parlait déjà de cette plante miraculeuse. Le ginseng sauvage est difficile à trouver, c’est pourquoi il est cultivé. Ce sont surtout les racines âgées de 6 à 8 ans qui sont creusées. Une fois séchées au soleil, les racines sont transformées en poudre.
C’est un tonique yang. Le ginseng atténue les troubles liés à l’âge. Après 3 à 4 semaines de prise régulière, le ginseng déploie son soutien optimal. Le ginseng peut très bien être combiné en alternance ou en plus avec la racine de taïga.
Attention : il est préférable de ne pas consommer de ginseng avant une opération, car sa prise a parfois nui à l’anesthésie.
